Tableau ancien Martinus Schildt (1867-1921) Huile sur toile circa 1893-1899

  

Huile sur toile, encadrée (cadre doré, neuf pour la vente). Signée en bas à gauche.

Dimensions hors cadre : 47,3 x 38,9 cm. Dimensions avec cadre : 57 x 48 cm. Ce tableau provient d'un collectionneur d'art de Katwijk aan Zee aux Pays-Bas.

Bon état - Ouvre bien conservée. Les peintures de Martinus Schildt sont très rares à trouve sur le marché de l'art.

Martinus Schildt est un grand peintre et dessinateur hollandais, né et mort à Rotterdam. Issu d'une famille modeste, il a commencé dès l'âge de 14 ans à travailler dans l'atelier de L. Nooijen, laqueur et maître d'art à Rotterdam, tout en suivant le soir des cours à l'Académie des Arts visuels de la ville. Il y devint l'élève de Rein Miedena et Alexander Van Maasdijk. En 1893, il s'établit comme artiste indépendant en étant soutenu par une bourse royale qu'il recevra jusqu'en 1897.

En 1895, il obtient une médaille d'argent au concours de l'Académie de Rotterdam pour sa peinture Satisfaction. Très vite, son talent lui attira une clientèle de collectionneurs : il excellait particulièrement dans les scènes d'intérieur, les portraits, les natures mortes.

Il remporta en 1900 une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris (elle contribua à sa renommée internationale) et en 1901 une médaille d'or à l'Exposition internationale de Munich. Il exposa de son vivant à Rotterdam, La Haye, Amsterdam, Leeuwarden et Spa. Sa carrière fut malheureusement arrêtée en 1917 suite à un accident vasculaire. Il devint par la suite aveugle. Il mourut le 14 juin 1921 à l'âge de 53 ans.

Il eut pour ami le peintre Cornelis Van Dongen qui habita pendant trois ans au-dessus de son atelier. Son atelier à Rotterdam a été repris par un autre de ses amis, le peintre Henri Minderop. Certaines de ses oeuvres sont présentes au Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, au Musée municipal de La Haye, au Musée des Beaux-Arts de Dordrecht, au Musée des Beaux-Arts de Drenthe.

Lubrasco , Nos maîtres modernes (1907). Wolf, Journal mensuel illustré d'Elsevie r, tome 11, 1901. Mes remarques sur ce tableau.

On ne peut s'empêcher de penser aux tableaux de servantes de Camille Pissarro en regardant cette. Pissarro, en effet, Schildt ne fut jamais indifférent au sort des "petites gens", ne serait-ce qu'à travers ses études de femmes au travail. Il le montre, ici, avec une force de sympathie qui entrait dans sa vision sociale. Une simplicité qui donne à cette vieille lavandière une allure à la fois réfléchie, concentrée et d'une gravité qui rejoint le spirituel.. Un autre monde, un autre regard, une autre philosophie.

Une véritable beauté, enfin, et un sens profond donné à la condition humaine dans sa réalité immédiate, au cour de son époque. Dans le voisinage de l'Impressionnisme, mais plus soucieux de la" vérité réaliste".

Schildt ne craint pas les sujets les plus ordinaires, c'est souvent là, il le savait, que la gestuelle humaine est la plus juste. Notons aussi la palette chromatique qui est remarquable. > Remise possible en mains propres à Arras et dans l'Eurométropole de Lille. > Livraison gratuite en France métropolitaine par Mondial Relay dans un point-relais Mondial Relay de votre choix.

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